Aide au répit : un second souffle pour les exploitants agricoles en 2017
L’aide au répit proposée l’an dernier par la Mutualité sociale agricole a bénéficié à près de 3 500 exploitants agricoles et donné lieu à environ 28 000 jours de remplacement.
Destinée aux exploitants agricoles en situation d’épuisement professionnel, l’aide au répit instaurée par la Mutualité sociale agricole (MSA) a, malheureusement, connu un vif succès.
En effet, ce dispositif a bénéficié à près de 3 500 personnes qui, essentiellement, rencontraient des difficultés personnelles, des problèmes mixtes d’organisation du travail, financiers et personnels ou qui souffraient des conséquences dues aux crises climatiques et aux attaques de bétail. Il s’agissait principalement d’hommes (69,5 %), âgés de 41 à 60 ans (74 %), qui exerçaient leur activité dans la filière élevage lait (39,9 %), dans la filière élevage viande (26,99 %) et dans la polyculture (12 %).
L’aide au répit, dont l’objectif premier est d’assurer temporairement le remplacement de l’exploitant agricole pour lui permettre « de souffler », a ainsi été activée pour une durée globale de 28 000 jours. À ce titre, 50,78 % des bénéficiaires ont pu prétendre à 10 jours de remplacement et 20,16 % à 8 jours.
Un remplacement qui a permis à un tiers des exploitants concernés de partir en vacances ou de profiter d’une période de détente ou de loisirs avec leurs proches et à plus de 28 % de se reposer à leur domicile ou de s’occuper de leur santé et de celle de leurs enfants. En outre, les exploitants ont pu participer à des actions collectives mises en place par la MSA comme des vacances en groupe, des ateliers spécifiques, des groupes de parole ou encore des séances de sophrologie. Et les retombées ont été positives puisque 91,7 % des exploitants se déclarent satisfaits de l’aide au répit, invoquant des répercussions bénéfiques sur leur moral et leur santé.
Face à ce constat, la MSA recherche actuellement une solution de financement qui permettrait de reconduire le dispositif durant l’année 2018. À suivre donc…